Après un hiver où les journées de beau temps se sont comptées sur les doigts de la main, le soleil qui chatouille nos petits corps tout blancs vient nous chanter le retour du printemps. Le vrai, le vert, avec des températures qui grimpent et nous invitent aux joies des terrasses et des apéros sans doudoune!

 

 

Mais voilà, certains convives sont plus exigeants que d’autres, et quand il s’agit de trinquer à la santé des montagnes en ces temps estival, le réveil est matinal, voire nocturne, et le chemin vers le troquet des plus escarpé…

 

 

Ce samedi, rendez vous est pris avec le col Claire et son ambiance glaciaire des plus spectaculaire. Pour m’accompagner dans cette tournée, Timothé débarque de Paris pour gouter aux joies de l’inclinaison. Le départ dans la nuit depuis le pied du Col accompagné de quelques autres convives a des airs d’heure de pointe d’après boulot, mais la traversée du torrent de l’Homme nous éloigne bien vite de la foule.

Solitude, émerveillement et autres petits plaisirs intérieurs qui font la saveur des levers matinaux… On se réchauffe sous les séracs du glacier d’Armande, et après une montée panoramique on se hisse au sommet du col.

 

 

Juste le temps de trinquer avec la patronne et on s’élance dans les 200 premiers mètres bien pentus mais excellents qui nous projettent sur le glacier. Quelques virages plus loin entre la glace et les séracs, nous voilà sur le plat du vallon, encore saoulés de la beauté des lieux…

Pas le temps de décuver, demain c’est au tour de Victor Chaud de payer son coup depuis sa brêche où se déploie le célèbre couloir Pelas Verney.

 

 

C’est encore sous les étoiles que le départ s’effectue depuis Pelvoux, pour une looooongue montée en direction du Vallon de Clapouse où se niche la fameuse brêche… 5h plus tard et bien asséché par le soleil qui rayonne dans le cirque, c’est avec grand plaisir que l’on fait tinter nos gourdes à la santé du bon Victor.

On reste quand même raisonnable: le rappel de 60 m et les 100 m qui suivent nous rappellent que l’erreur n’est pas de mise dans ces lieux hauts perchés.

La descente est magique pour les trois quarts, puis vire au plutôt désagréable sur la fin… mais quel plaisir d’évoluer dans ce corridor sous le regard d’un Pelvoux son son 31!

Passons sur le retour à la voiture et sa partie de skating moue… la première fontaine croisée se charge de nous ramener à un niveau de conscience plus conforme. Après tout, rien de tel qu’un peu d’eau après tous ces canons bien tassés!

Un grand bravo à Timothé pour ces deux belles descentes bien engagées!

 

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About the Author : Jérome CHANCRIN


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