Une montagne, des milliers de raison pour la gravir… soit l’envie de surpasser, la recherche des hauteurs, le plaisir du rocher, l’austérité certaines faces, ou bien tout simplement le bonheur de trouver refuge au coeur d’un massif.
Le long plat qui nous mène aux sources de La Romanche laisse le temps à mon esprit de tourner en roue libre: de la beauté, rien que de la beauté, partout!
Une rivière et ses méandres, le bleu du ciel, le vert des prairies, quelques arbres, et les glaciers pour achever le tableau. Y’a pas à dire, la mère Adèle sait recevoir et quand il s’agit de mettre le couvert elle sort le grand jeu!
Alors oui, le gîte se mérite, mais pour peut que l’on attache autant d’importance au chemin qu’au sommet qui le clôt, on saura gouter chaque miette de ce festin, et même le long cirque de pierre de l’arrivée ne pourra gâcher notre plaisir.
Les sommets aux alentours vous invitent à les gravir sans vous presser car le retour n’est jamais trop long et l’ambiance toujours rayonnante: bienvenu au pays de l’alpinisme hédoniste, sur le caillou comme dans l’assiette!
Alors merci aux gardiennes pour leur accueil, à mes compagnons du jour pour leur enthousiasme et à mon papa pour cette belle escalade partagée…
Et le menu du séjour pour finir: arête sud de la pointe Brevoort et arête sud de la roche Méane.
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