Ah l’école! les journées interminables rythmées par les sonneries dans la cour, les parties de billes, les premières copines et les copains pour la vie… Et aussi un peu les instituteurs/trices comme on disait à l’époque et le cours plus ou moins passionnants. La tête dans le creux des mains et le regard perdu au loin de l’autre côté de la fenêtre, pas mal d’entre nous s’imaginaient des voyages lointains, héros d’aventures plus ou moins folles, peuplées de pirates, de mers déchaînés, mais peut être aussi parfois de montagnes « à pic » et de gouffres béants!

Les années ont passé, les pirates existent bien mais rançonnent de riches touristes imprudents au large des côte somaliennes, on prend sa dose d’aventure par shoot de facedebouc plus ou moins corsé, mais les montagnes, elles, sont bel et bien là!

Elles sont plus ou moins hautes, plus ou moins raides, mais toutes promettent l’évasion, le rêve. A qui sait écouter son coeur d’enfant elle raconte encore d’étranges histoires où l’individu se révèle, ou tout simplement s’amuse…

Avec mes compagnons de ce jour, nous nous sommes racontés cette bonne vieille comptine des vallées perdues que l’on s’imagine découvrir, des hivers immaculé et froid comme dans les livres. Le temps de quelques coups de piolets nous avons laissé la porte ouverte à notre enfance, rassurés de la savoir si proche…